Partiel d’Algèbre N°1 (Mars 2005)
EL METHNI M.
EXERCICE I :
On
considère les matrices :
On
admet que P est inversible
1) Calculer B=PA.
Que peut-on en conclure en termes de ligne-équivalence ?
2)
a) Continuer les opérations élémentaires de lignes sur B pour obtenir la l.r.e R de A
b) Quel est le rang de A ?
3) Donner toutes les combinaisons linéaires entre les colonnes de A.
4) On a admis que P est inversible, Justifier qu’elle l’est.
EXERCICE II :
Rappelons
que si A et B sont deux matrices carrées qui commutent alors la
formule du binôme est vérifiée : ou encore :
(n,k)N*×N et A0= B0=I matrice identité.
M3(R) désigne l’ensemble des matrices carrées d’ordre 3.
On considère les matrices :
Pour
tout triplet (a, b, c)R3 on considère la matrice
et on désigne par E l’ensemble de toutes les matrices M(a,b,c)
où (a, b, c)
R3
1) I, B et C sont-elles des matrices
de E ? Justifier
votre réponse.
2) B et C
sont-elles inversibles ? Justifier votre réponse.
3) a)
Calculer B,
C
,
BC et CB
b) Exprimer ces quatre matrices à l’aide de I, B et C
c) Ces quatre matrices sont-elles des matrices de E ? Justifier votre réponse.
4) Montrer que les matrices I, B, et C sont linéairement
indépendantes. (αI+βB+γC=0
α=β=γ=0)
5) Montrer que toute matrice M(a,b,c) de E s’écrit M(a,b,c)=aI+bB+cC. Terminer la phrase «toute matrice M(a,b,c) de E s’écrit comme ……..)
6) En utilisant l’écriture de la question (5), montrer que la somme de deux matrices de E est une matrice de E. (E est stable par addition).
7) En utilisant l’écriture de la question (5), montrer que le produit de deux matrices de E est une matrice de E. (E est stable par multiplication).
8) On considère
la matrice
a) Calculer,
A
A3 et A4
b) Exprimer An en fonction de I, C et A en distinguant les cas n pair et n impair.
9) On considère
la matrice
a) Exprimer D en fonction de I et A.
b) Montrer
que n
N* Dn=I+αnA+βn A
où
(Indication : formule du binôme)
c) En déduire une écriture de Dn comme combinaison linéaire de I, B et C
d) Montrer que 1+αn+βn=3n et que 1-αn+βn=(-1)n(Indication : formule du binôme)
e) En déduire αn et βn en fonction de n.
10) Déduire de ce qui précède une écriture de Dn comme combinaison linéaire de I, B, C et n.