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(Extrait d’un examen de Statistique descriptive L1)

EXERCICE II :

L’institut Ipsos a publié en juin 2004 une étude portant sur 1500 Français (hommes et femmes) gérant pour leur propre compte un portefeuille de valeurs mobilières (c’est à dire des actions cotées en bourse), dont le montant est égal ou supérieur à 15 K (1 K=1000 Euros) :

-  400 individus ont investi un montant entre 15 et 30 K ;  48% de ces individus sont des hommes

-  725 individus ont investi un montant entre 30 et 75 K ; 72% de ces individus sont des hommes

-  375 individus ont investi un montant supérieur à 75 K ; 76% de ces individus sont des hommes

1) Quelle est la population étudiée ? Quelles sont les variables ? Leurs types ? Leurs échelles ? Leurs modalités ?

2) a) Pour chaque catégorie de capital investi, calculer le nombre d’hommes et de femmes.

     b) Représenter, sur un même graphique, ces données à l’aide de diagrammes en bâtons.

3) A la vue de ces diagrammes (c’est à dire sans calcul) pensez-vous qu’il existe une dépendance entre la somme investie en bourse et le sexe de l’investisseur ? Justifiez votre réponse.

4) Construire le tableau de contingence (en effectif) des variables.

5) a) Calculer le χ² en détaillant toutes les étapes.

     b) Tester, au seuil de 10%, l’indépendance entre les deux variables.

Quelques réponses :

Question 3 :

·     …Ce qui nous laisse un pourcentage assez faible de femmes cotées en bourse…

·     Dès lors une foule d’argument s’engouffrent dans mon stylo : les femmes qui donne la vie et porte physiquement la responsabilité de leurs enfants, ont encrées en elles la nessecité de prevoir un avenir douillet à leurs couvées. Par conséquent la prise de risque boursier est moindre. Par ailleurs, on peut imaginé que l’organisme féminin est moins enivrée par les montées d’adrenaline issues des bulles speculatoires que par les soldes bi-annuelles.