Définition 1 : On appelle fonction numérique réelle de n variables réelles une application d’une partie D de Rn dans R. x=(x1, x2, ..., xn)D
Rn → f(x)
R.
D s’appelle ensemble de définition
de f.
Définition 2 :
·
L’application pi
de Rn dans R qui à x=(x1, x2, ..., xn)Rn associe pi(x)=xi
R est appelée la ième projection de Rn sur R. (ou
encore ième application
coordonnée)
· Une application f de Rn dans R est définie au voisinage d’un point x0 de Rn si son ensemble de définition contient un voisinage de x0.
·
A partir d’une fonction de n variables on peut, en donnant des valeurs fixes à p variables (parmi les n), définir des fonctions à n-p
variables.
En particulier si p=n-1 les fonctions à une variable ainsi
définies sont appelées fonctions partielles et notées fa,i.
(xiR
→ fa,i(xi)=f(a1, a2, , ..., ai-1,
xi, ai+1, .., an)
R; a=(a1, a2, ..., an)
Rn )
Définition 3 : cas particulier des fonctions de deux variables (n=2) : (x,y)D
R2 → f(x,y)
Lorsque le point M(x,y) décrit D le point P(x,y,f(x,y))
décrit une surface (S) de R3 appelée surface
représentative de f. z=f(x,y)
est son équation cartésienne.
On peut visualiser cette surface par des sections :
· Les sections par des plans parallèles au plan xOy d’équation z=C (constante) donnent des courbes tracées sur la surface d’équations f(x,y)=C appelées courbes de niveau.
· Les sections par des plans parallèles aux plans yOz (x=x0) et xOz (y=y0) donnent des courbes tracées sur la surface appelées courbes coordonnées. Ce sont les courbes représentatives des fonctions partielles z=f(x0,y) est z=f(x, y0).
Définition 4 : Soit f une application de Rn dans R définie dans un voisinage de x0Rn (sauf peut-être en x0); on dit que f tend vers l
R quand x tend vers x0
si
ε>0
ηε>0
x
Rn vérifiant ||x-x0||<ηε
on ait ||f(x)-f(x0)||<ε
On dit que l est la limite de f au point x0. On note
On dit que f tend vers +∞ (resp -∞) si, A>0
ηA>0
x
Rn vérifiant ||x-x0||<ηε
on ait f(x)>A (resp f(x)<-A)
Proposition 1 : Si f admet une limite l au point x0 alors cette limite est unique.
Théorème 1 : Si f et g sont deux applications d’un ouvert O de Rn dans R, et
si f et g admettent des limites l
et l’ en un point x0Rn, alors :
λf
admet la limite λl en x0
(λ
R)
f+g admet la limite l+l’ en x0
fg
admet la limite ll’ en x0
si l’≠0 alors f/g admet la limite l/l’ en x0
Définition 5 : Soit f une application de Rn dans R définie dans un voisinage de x0Rn; on dit que f est continue en x0 si
Théorème 2 : Si f et g sont deux applications d’un ouvert O de Rn dans R, et
si f et g sont continues en un point x0Rn, alors :
λf est
continue en x0 (λ
R)
f+g est continue en x0
fg
est continue en x0
si g(x0)≠0 alors f/g est continue en x0